jeudi 12 mars 2015

Quand je serai grande...

J'aime bien Camille. A chacun de ses articles, j'ai l'impression de recevoir le mail d'une copine qui me raconterait des brides de sa vie. Quand j'ai vu "Tu seras quoi, quand tu seras grande, dis ?", je me suis dis que je savais pas trop. Pourquoi pas journaliste ou écrivain. Ou community manager ou graphiste. Ou organisatrice d’événements, ou alors j'aurais une jolie petite boutique où on vendrait de la papeterie, du thé et plein d'autre trucs qui rendent la vie un peu plus jolie ou marrante, ou alors j'irais empêcher les massacres de dauphins à Taiji. Et après je me suis souvenue que j'ai 31 ans, un travail "sérieux", de l'expérience et que je suis déjà... grande.



Et je fais pas du tout le genre de métier dont je rêvais enfant. J'ai voulu faire plein de choses, de conductrice de camion d'éboueur (oui, pour de vrai, vous pouvez demander à ma mère), à vulcanologue en passant par institutrice. Les deux métiers qui me sont restés le plus longtemps en tête c'était écrivain et astrophysicienne.
Astrophysicienne, ça a été réglé quand j'ai décroché des matières scientifiques en 1ère S et que j'ai fini en Terminale L.
Et écrivain... c'est pas vraiment sérieux écrivain. On n'en vit pas, ou rarement. Et c'est comme ça qu'on finit dans une filière "bien" où il y a des débouchés.
(Soyons honnêtes deux minutes, c'est bien de choisir une voie parce qu'il y a des débouchés si vous aimez ça, mais trouver du boulot c'est galère. Peu importe les études, et même après un beau bac +5 vous allez galérer. Alors si vous faites ça juste par sécurité, pour les débouchés ou parce que c'est sérieux, réfléchissez deux minutes/heures/ans à ce que vous voulez vraiment faire de votre vie).

Et c'est comme ça qu'à 31 ans tu te prends à rêver d'autre chose (enfin ça a plutôt commencé vers mes 27 ans en fait). Quelque chose de totalement différent. De créatif. Mais que tu ne sais pas où aller ni comment y aller.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire